Jean Sébastien Bach: Leipzig 1739″

950

Béatrice Véronique DOUDA
Peinture numérique Impression sur toile montée sur châssis bois, encre ultrachrome 380gr/m2. 59 x 46 cm

 

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A cette époque, il est compositeur de la Chapelle royale de la cour de Saxe. Son
œuvre magistrale, essentiellement dédié à Dieu, s’enrichit à cette époque-là, de
grandes œuvres sacrées. Bach ne recherche ni la reconnaissance ni la gloire
humaine. Sa plume est au service du sacré. Ainsi, en 1723, il donne naissance à un
Magnificat, en 1724, La Passion selon Saint Jean voit le jour et en 1727, la Passion
selon Saint Matthieu dévoile, une fois de plus l’âme mystique du compositeur.
Jean Sébastien Bach ou l’art de nous transmettre les hauteurs invisibles tendues
vers l’âme. L’art aussi de peindre un possible espoir, une trouée de lumière aux yeux
de notre condition humaine. La puissance de la composition musicale s’érige en arcs
vibratoires de cristaux étincelants à la gloire de Dieu, ce Créateur que le compositeur
n’a de cesse de louer pour ses grandeurs et ses beautés, ses largesses et ses
bontés.
Et l’éphémère humain se trouve aspiré dans le souffle créateur, tourbillon d’amour
éternel. Les mots disparaissent, les corps s’éthérisent, l’âme est élevée au-dessus
d’elle-même. Le Mystère se révèle, l’éblouissement est total, la créature réconciliée.
Jean Sébastien Bach, l’art de composer avec l’encre du souffle de Dieu ? Avec sa
collaboration ? Sa bénédiction ? Confions-nous à la musique, sa musique. Elle seule
recèle des réponses cachés mais qui balbutient ses secrets à l’âme qui se laisse
pétrir de beauté.
La musique de Jean Sébastien Bach est une architecture qui le précède. Et le
compositeur de construire, d’agencer, d’ordonner l’invisible harmonie. Non pour lui.
Pour Dieu seulement.
Les ans passent, les partitions s’amoncèlent, les œuvres se succèdent.
1739. Jean Sébastien Bach est en marche vers ce qui le dépasse, un langage de vie
qui trame son être, le chant de Dieu. Son dernier souffle frappe à la porte de sa
poitrine, attend de s’échapper de sa cage. 1750. Jean Sébastien Bach s’en est allé.
Là-bas, se fondre dans la blancheur de la partition divine : celle de l’éternel amour
créateur.
« Que m’importe les heures, que m’importe les siècles !
Ton Harmonie Ô Dieu est, de mes os, la chair.
Je ne vois que Ta Face, sa puissante lumière.
Les hommes m’oublieront, Toi, tu me porteras.
De cantates en prières, je me dissous en Toi.
Que m’importe la Terre, l’Eternité c’est Toi. »

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